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Affären

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Ein Blick nach innen. In stürmischen Zeiten. Ein Blick dahin, wo es stiller scheint. Harmonischer, glücklicher. Doch der Schein trügt. Etwas schleicht sich heran. Zunächst wie ein leiser Zweifel, ein flüchtiger Blick, ein unbedachter Gedanke. Doch ehe man sich versieht, steht man mittendrin: in einer Affäre.

 

Für die Spielzeit 2025/26 haben wir ein Wort zum Motto gemacht, das auf den ersten Blick leicht erscheint – ja fast boulevardesk –, in Wirklichkeit jedoch einen tiefen Blick in die menschliche Seele erlaubt: „Affären“.

 

Eine Affäre ist mehr als eine heimliche Begegnung zwischen zwei Menschen. Sie kann politisch sein, familiär, gesellschaftlich – und vor allem innerlich. Sie ist die Störung im Gleichgewicht, das Abweichen vom Plan, das Infragestellen der Ordnung. Sie ist Begehren – aber auch Macht. Nähe – aber auch Distanz. Lust – und oft Schuld.

 

Wir begegnen Anna Karenina in einem monumentalen Kammerspiel über Liebe, Ehre und die Grausamkeit gesellschaftlicher Urteile, wir nähern uns Fräulein Julie in einem brisanten Duell der Geschlechter und Klassen, wir streifen wieder durch die Schattenwelten der Traumnovelle und sehen uns mit den feinen Rissen in scheinbar stabilen Ehen und Familien wie in Scènes de la vie conjugale konfrontiert. Jede dieser Affären steht für ein Ringen – um Freiheit, um Wahrheit, um Identität.

 

Affären der Macht, Familienaffären

 

Wenn die Affären ins Politische kippen, wird das Private explosiv. Bei Macbeth ist es eine intime Verschwörung, die zur Tat führt: Begehren wird zur Blutspur, Gewalt zur Bindung. In Don Karlos bedroht eine verbotene Liebe die staatliche Ordnung, löst Misstrauen aus – und am Ende: Verrat, Kontrolle, Tod.

 

Big Mother erzählt nicht von romantischen Seitensprüngen, sondern von den Affären hinter den Kulissen der Macht. Hier wird verführt mit Ideologien, manipuliert mit Daten, gelogen mit Kalkül.

 

Eine Lebenslüge beherrscht in Les Voleurs d’amour die gesamte Familie, gefangen im Rausch der Gewalt. Auch das sind Affären – zerstörerisch, still, und viel zu oft unerzählt. Toxisch geht es auch in Babyphone zu, hier werden die familiären Gewaltfantasien jedoch im Humor ertränkt.

 

Die Stimmen der Frauen

 

Im TNL erheben die Frauen ihre Stimme. Ihre Geschichten sind keine Liebesaffären – sondern aufgedeckte Verhältnisse zwischen Frau und Welt. Sie reden über Freiheit, dort, wo der Körper verhandelt, der Wille angezweifelt und das Sprechen unterbrochen wird.

 

Jelineks Moderne Frauen sprechen gegen eine Sprache an, die sie nicht meint. Ma Chérie erzählt von einer Identität, die sich auflöst im Blick des Mannes, dem die Frau entflieht. Prima Facie gibt der Wut eine Stimme, wo das Recht versagt. Und Fräulein Else zerbricht an einer Gesellschaft, die ihre eigene Schuld auf sie projiziert.

 

Der einsame Schrei der Mutter gegen Gewalt und Krieg in Stabat Mater Furiosa wird in Fadhila zu einer Hommage an den Mut der Mütter Afrikas, die angesichts der abwesenden Männer allein den gemeinsamen menschlichen Atem zu erhalten versuchen. Auch in Les murs parlent sind die verschütteten, verzweifelten und doch auch hoffnungsvollen Stimmen, die aus den Mauern dringen, vor allem weibliche.

In Cyrano, Phèdre et les autres... erzählt eine Schauspielerin von den Rollen, die sie als Frau in ihrem Leben verpasst hat, mit denen sie sozusagen keine „Affäre“ eingehen konnte oder durfte.

 

Junge Affären

 

Theater war immer ein Ort der Masken – und ein Ort, an dem sie fallen. Und im TNL fallen sie spätestens dann, wenn die jungen Menschen das Wort an sich reißen. Und das tun sie in @ano.astra47, dem neuen Stück der Hausautorin Anja Di Bartolomeo. Hier geht es um ganz andere Affären, weit weg von Tolstoi, sehr heutig, sehr direkt, aber mit der gleichen Sehnsucht nach „romance“. Eine andere junge Stimme ist die von Max Blom, der nach High Fever mit Disappear Here erneut ein spannendes Thema beleuchtet.

 

Überhaupt haben wir in dieser Saison wieder viel Jugend im TNL, vom Kleeschen und der Kannerbün über den Jugendclub bis zum Programm First Step, neben besonderen Angeboten für die Sekundarstufe.

 

Zusammen mit Antonia Kohler, meiner Ko-Direktorin, und dem gesamten Team stimme ich Sie auf eine spannende Saison ein – unsere Antwort auf die stürmischen Zeiten.

 

Affären hin, Affären her, diese Spielzeit lädt Sie ein, genauer hinzusehen – in die Abgründe und Abzweigungen des Menschlichen, in die Geschichten, die wir uns erzählen, und die, die wir lieber verschweigen.

 

Bleiben Sie neugierig.

Herzlichst

Frank Hoffmann

Affaires

Un regard vers l’intérieur. En période de tempête. Tout semble calme, harmonieux. Mais les apparences sont trompeuses. Quelque chose se faufile, d’abord un léger doute, un regard furtif, une pensée distraite. Mais avant même de s'en rendre compte, on est au cœur de l’affaire: dans une liaison.

 

Pour la saison 2025/26, nous avons choisi un thème qui, à première vue, parait léger, mais qui, en réalité permet de jeter un regard profond sur l'âme humaine: «Affaires».

 

Une affaire amoureuse est plus qu'une rencontre secrète entre deux personnes. Elle peut être politique, familiale, sociale - et surtout intérieure. Elle signifie rupture de l'équilibre, remise en question de l'ordre. Elle est désir - mais aussi pouvoir. Elle est intimité - mais aussi distance. Elle est volupté - et souvent culpabilité.

 

Nous rencontrons Anna Karénine, dans une œuvre monumentale en forme de pièce de chambre sur l'amour, l'honneur et la cruauté des jugements sociaux, nous nous approchons de Mademoiselle Julie dans un duel explosif entre les sexes et les classes, nous parcourons à nouveau les mondes d'ombre de Traumnovelle et nous nous voyons confrontés aux fines fissures dans les mariages et les familles apparemment stables, comme dans Scènes de la vie conjugale. Chacune de ces affaires représente une lutte - pour la liberté, pour la vérité, pour l'identité.

 

Affaires de pouvoir, affaires de familles

 

Lorsque les affaires basculent dans le politique, les feux passent au rouge. Dans Macbeth, c'est une conspiration intime qui mène au meurtre: le désir finit dans le sang, et le couple n’est plus que lié par la violence. Dans Don Carlos, un amour interdit menace l'ordre politique, déclenche la méfiance et, à la fin, conduit à la trahison et la mort.

 

Big Mother ne parle pas d'infidélités romanesques, mais d’aventures dans les coulisses du pouvoir. Ici, les idéologues se comportent en grands séducteurs, on manipule à souhait, et on ment comme on peut.

 

Dans Les Voleurs d'amour, le mensonge traverse toute la famille, emmurée dans l'ivresse de la violence. Ce sont aussi des «affaires» – elles sont destructrices et passées le plus souvent sous silence. Il y a aussi de la toxicité dans les relations familiales de Babyphone, mais ici la violence est noyée dans l'humour.

 

Les voix des femmes

 

Au TNL, les femmes font entendre leur voix. Leurs histoires ne sont pas des histoires d'amour – mais elles dévoilent des relations spécifiques au monde. Elles parlent de liberté, là où le corps est négocié, la volonté mise en doute et la parole rompue.

 

Les femmes modernes se révoltent contre un langage inapproprié à leur condition. Ma Chérie fait découvrir une identité qui se dissout dans le regard de l'homme que la femme fuit. Prima Facie donne voix à la colère, là où le droit échoue. Et Mademoiselle Else se heurte à une société qui projette sur elle sa propre culpabilité.

 

Le cri solitaire de la mère contre la violence et la guerre dans Stabat Mater Furiosa résonne dans Fadhila comme un chant de louange au courage des mères d'Afrique qui, face à l’absence des hommes, tentent seules de sauver le souffle commun,l'humanité. Dans Les murs parlent, les voix enfouies, souvent désespérées mais aussi pleines d'espoir, qui s'échappent des murs, sont avant tout féminines.

 

Dans Cyrano, Phèdre et les autres... une comédienne parle de tous ces rôles qu’elle a manqués  en tant que femme, avec qui elle n’a pas pu ou pas eu le droit de nouer une «liaison», pour ainsi dire.

 

Affaires de jeunes

 

Le théâtre a toujours été un lieu de masques - et un lieu où ils tombent. Et au TNL, ils tombent au plus tard lorsque les jeunes prennent la parole. C'est ce qu'ils font dans @ano.astra47, la nouvelle pièce de l'autrice en résidence, Anja Di Bartolomeo. Mais ici, il s'agit d'affaires amoureuses tout à fait différentes, loin de Tolstoï, très actuelles, très directes, mais toujours avec la même envie de «romance». Un autre jeune, Max Blom, après High Fever, traite avec Disappear Here une nouvelle fois un thème passionnant.

 

Le TNL propose d’autres projets intéressants pour les jeunes, du Kleeschen et de la Kannerbün au programme First Step en passant par le Jugendclub, à côté d’offres pédagogiques pour le secondaire.

 

Ensemble avec Antonia Kohler, ma co-directrice, et toute mon équipe, je vous invite à découvrir un programme passionnant – notre réponse aux tempêtes du monde.

 

Affaires ou pas, cette saison vous invite à regarder de plus près - dans les abîmes et les bifurcations de l'humain, dans les histoires que nous nous racontons et celles que nous préférons taire.

 

Restez à l’écoute.

 

Cordialement

Frank Hoffmann

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